L’origine de notre association remonte au 21 décembre 2006. A l’époque, nous étions un groupe d’étudiants animés par la même passion, l’histoire et la culture de notre pays, le Bénin. L’association s’appelait alors le « Cercle des Jeunes pour l’Etude Historique des Communautés du Bénin » (CJEHCB).

Les membres fondateurs sont Sënakpon Julien Inis BOSSOU, instituteur à l’école primaire, Bernard Finonmè M. DOSSA, stagiaire en journalisme culturel, Karimou ADANDE et feu Emmanuel FASSINOU qui était à l’époque étudiant en marketing et communication et dont nous saluons ici la mémoire.

Le 15 février 2007, notre groupe a mis en route un projet de collecte des panégyriques claniques, puis au mois de mai, nous nous sommes rendus compte que nous pouvions élargir ce projet à la collecte des contes légendaires, des chants traditionnels et des proverbes d’origine Wémè.

Mais pour ce coup d’essai, l’expérience du terrain nous a appris que le contact avec la population n’est pas toujours aisé à mettre en place. Nous avons du nous adapter aux exigences des plus âgés et à l’appartenance ethnique qui sont les principales raisons des refus que nous avons essuyés.

Mais nous avons persévéré, et finalement le projet de collecte des contes légendaires, des chants traditionnels et des proverbes d’origine Wémè a pu arriver à son terme.

En septembre 2008 deux structures viennent entourer notre association. Il s’agit du Cabinet de Recherche et Rédaction Bernard-Copé et du Studio de Production audiovisuelle Z-Pikaron aujourd’hui Daring-Prod. Elles ont pour objectifs l’édition papier et numérique des productions du groupe. En 2009, ces deux structures mettent sur le marché béninois le livre «Je t’aime encore» et l’enregistrement du groupe folklorique du rythme Eyö baptisé «Spécial d’Avagbodji».

En mai 2010, le décès du président du groupe, Emmanuel FASSINOU, provoque l’arrêt des activités du CJEHCB. Nos membres se dispersent mais finissent par se retrouver quelques mois plus tard. Dans la tourmente, le cabinet de Recherche et Rédaction Bernard-Copé a conservé les manuscrits des contes légendaires que nous avions entendus et retranscrits, tandis que le studio Z-Pikaron, conservait les chants recueillis et poursuivait l’objectif d’orientation des jeunes vers la culture.

En novembre 2010, Inis BOSSOU, Gildas DOHOUNKPAN et le Cabinet de Rédaction Bernard-Copé, reprennent les travaux de recherches entrepris par les membres du CJEHCB, notamment la retranscription et la conservation de contes légendaires et de récits historiques. Le groupe renaît sous le nom de Symbole de l’Amitié avec trois objectifs, l’entraide et l’assistance sans distinction d’ethnie et de race, le bénévolat au service de la recherche, et la documentation des traditions du Bénin.

Ainsi est née l’édition de recherche et de documentation des traditions du Bénin «Symbole de l’Amitié». Entre le 7 décembre 2010 et le 1er Décembre 2012 date de la publication du Livre Les royaumes de Wémè (1525-1779), les travaux d’enquêtes ont été présidés par Nafiou BOKOSSA et les éditions dirigées par Fabrice OGATCHIN. Un nouveau statut attribue au Cabinet de Recherche et de Rédaction Bernard-Copé et au Studio de Production Audiovisuelle Daring-Prod de Firmin M. ZANNOU KPITI, les titres de structures conjointes. Depuis 2012 l’association Symbole de l’Amitié fournit des certificats d’exploitation de ses données de recherche aux autres structures pour bénéficier en retour de moyens qui lui permettent de financer ses objectifs élargis que sont la recherche scientifique et la création d’emploi, l’étude historique des communautés du Bénin, la formation, l’orientation des jeunes et l’exécution de projets, la documentation de l’esclavage à travers des fouilles, sessions, séminaires et stages, la mise à la disposition de l’Etat et des partenaires pour l’analyse et l’exploitation des résultats de ces fouilles.

En 2012, en dehors de la publication du livre Les royaumes de Wémè (1525-1779), l’association Symbole de l’Amitié a aussi aidé plus de 200 jeunes à se former professionnellement et à se tourner vers l’auto-emploi au Bénin.

Grâce aux nombreux stages proposés aux étudiants, l’association contribue également à la formation académique et professionnelle au Bénin. Le projet de recherches ayant permis le rassemblement des noms d’esclaves en une base de données (consultable sur ce site) au cours de l’année 2013 est l’une des plus belles réalisations du groupe. Depuis le 5 mai 2014, l’association a adopté le statut d’ONG (enregistrée au journal officiel sous le n° 2014/060 SC/STCCD/SA) et s’est dotée d’un site internet pour mieux poursuivre ses objectifs socio-culturels. De même, l’association propose maintenant aux visiteurs de passage au Bénin une formule alliant tourisme et culture qui permet le partage des connaissances tout en parcourant des lieux importants.

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